RESUME DU LIVRE :
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Nous sommes en fin d’après-midi… D’ici quelques minutes à peine, je vais, pour la première fois depuis le jugement, passer cette fin de semaine en compagnie de ma fille. Sa mère et moi sommes séparés depuis un peu plus d’un an, et je tente de me conformer aux directives dont le chemin m’a été dicté avec force : les cases du papa occasionnel, du vendredi dix-huit heures au dimanche dix-neuf heures, une semaine sur deux, cela va sans dire. Selon ces gens, ce laps de temps passé auprès de mon enfant se suffit à lui-même puisque, après tout, je ne suis que le père de ma fille et que « la place d’un enfant, surtout lorsqu’il s’agit d’une fille, est auprès de sa mère ! », entendrai-je à plusieurs reprises. Une histoire comme il en arrive tous les jours. Une séparation. Quand abattement et tristesse laissent place à la colère commence alors le combat d’un père. Là où beaucoup baissent les bras, découragés, pour obtenir la résidence alternée de leur enfant, lui décide de se battre contre vents et marées pour un droit plus que légitime : celui d’être présent tout autant qu’une mère auprès de sa fille. S’ensuit un parcours de vie où alternent démêlés avec son ex-compagne et avec une justice matriarcale. Le récit romancé et politiquement incorrect d’un père, sans fausse pudeur aucune, et habité par une seule vérité : l’amour qu’il porte à sa fille Lola… . |
BIOGRAPHIE : |
B”J’en rêve encore…” est le premier roman signé par Alain COLIN. À quarante ans, il vit sur le littoral de l’ouest de la France et les mots sont pour lui aussi cruciaux que l’océan car porteurs de la vie et de l’espoir qui s’inscrivent dans les traces inaltérables de leur passage. |